Jean Fernandez (né le
8 octobre 1954 à
Mostaganem, en
Algérie - ) est un ancien
footballeur français devenu
Entraîneur. Père d'un enfant, David, né le 27 Janvier 1981 à
Talence lorsqu'il jouait à Bordeaux sous les ordres d'
Aimé Jacquet.
Jean Fernandez est réputé pour être un formateur, il participe a l'éclosion de Zinédine Zidane à Cannes et est considéré comme un « père spirituel » par Franck Ribéry ou encore Toifilou Maoulida.
Biographie
Ses parents quittent l’
Algérie en
1962. Ils s’installent à
Cers, petit village de l’Hérault situé à quelques kilomètres de
Béziers. Ses parents l’inscrivirent au club de l’AS Béziers (football). Pupilles, minimes, cadets, il gravit un à un les échelons des catégories de jeunes. Doué, il est sélectionné en équipe de France juniors. Au club de Béziers, il intègre le groupe senior, ce qui lui permet d’évoluer en D3 puis en D2.
C’est à cette période que l’Olympique de Marseille le repère. Il y signe en 1975, et dès sa première année il est titulaire dans le groupe pro. Dans la foulée, il gagne la Coupe de France 1976, et l’OM lui propose un contrat de quatre ans.
En 1980, à l’issue de son contrat, Jean Fernandez rejoint les Girondins de Bordeaux. Il y resta deux saisons, sous la férule technique d’Aimé Jacquet. Après cet intermède bordelais, le joueur retrouve les bords de la Méditerranée. C’est donc à Cannes qu’il posa ses valises. De 1982 à 1984 il porta les couleurs de l’AS Cannes, mais déjà sommeillait en lui le désir d’entraîner, un voeu qui fut exaucé dès la fin de sa carrière de joueur en 1984.
Sans transition, et âgé d'à peine trente ans, il devient le directeur du centre de formation de l’AS Cannes, succédant à Arsène Wenger. Un an plus tard, il prend les commandes du groupe pro. Il participe ainsi à l’éclosion de Zinédine Zidane, puisqu’il est le premier à le titulariser. Jean Fernandez s’occupe de l’AS Cannes jusqu’en juin 1990, avant de faire un choix malheureux en signant à l’OGC Nice, un des rivaux régionaux de l’AS Cannes. À ce moment la ville de Nice connaît des soubresauts politiques. Le maire de Nice s’est en effet exilé en Uruguay, et l’OGC Nice rencontre des difficultés financières. Ces problèmes l’incitent à quitter le club au bout de six mois. En janvier 1991, il rejoint l’OM. Il y séjourne durant deux années mouvementées, puisqu’il fut l’assistant de trois entraîneurs différents : Raymond Goethals, Tomislav Ivić et Franz Beckenbauer ! Cependant ces deux saisons furent marquées aussi par deux finales de Coupe d’Europe, celle de Bari en 1991, et celle de Munich en 1993, qui se solda par la première victoire d’un club français en Ligue des Champions.
Après son passage à l’OM, Jean Fernandez part en Arabie saoudite. Il rejoint le club d’Al Nasr Riyad. Dès sa première saison, Al Nasr Riyad décrocha le titre de champion d’Arabie Saoudite et atteignit la finale de la Coupe de la Ligue. Jean Fernandez rentre alors en France afin de s’occuper de sa maman, gravement malade. C’est ainsi qu’il rejoint le LOSC. Mais son passage à la tête du club nordiste s'achève dès l'été 1995. En effet, après cinq journées, Lille ne compte qu'un point (grâce à un match nul à Saint-Étienne). D'un commun accord avec Bernard Lecomte, le président du LOSC, Jean Fernandez se retire, et est remplacé par Jean-Michel Cavalli. Après le décès de sa mère, il retourne en Arabie saoudite. Il y reste quatre années tout en remportant de nombreux titres. En effet, après son titre de champion de 1994, il devient champion du Golf Persique en 1996 avec Al Shabab Riyad, puis remporte la Coupe d’Arabie saoudite en 1997 avec le même club. Retournant dans le club d’Al Nasr Riyad, il remporte la Coupe des coupes d’Asie en 1998.
Il envisage de rentrer en France mais le président de l’Étoile sportive du Sahel le recrute. Il reste une seule saison en Tunisie car il s’engage avec le FC Sochaux. Sous son impulsion, le club qui végétait en D2 remonte en D1 en remportant le titre de Champion de France de D2 en 2001. Jean Fernandez révèle alors de nombreux joueurs comme Benoît Pedretti, Mickaël Pagis, et Francileudo Santos qu’il avait découvert à l’Étoile sportive du Sahel lors de son passage en Tunisie. Après trois années en Franche-Comté, il rejoint le FC Metz. Il fait monter le club de D2 en D1. Comme à Sochaux, il lance de jeunes joueurs : Emmanuel Adebayor, Mamadou Niang, ainsi que Franck Ribéry, qu’il repère au Stade Brestois alors pensionnaire du National. Il relance même la carrière de Toifilou Maoulida qui était en disgrâce à Rennes. En 2005, l’Olympique de Marseille lui propose de redevenir entraîneur du club phocéen. Il n’y reste qu’une année réalisant une belle deuxième partie de saison, marquée par une finale de Coupe de France et une 5e place en championnat.
En juin 2006, il quitte l'Olympique de Marseille pour des divergences de caractère avec le directeur sportif José Anigo et de pressions provenant de l'entourage marseillais. Il est désormais entraîneur à Auxerre. Il termine sa première saison à la barre du club bourguignon à la 8e place du championnat, notamment grâce à une bonne deuxième partie de saison, à quatre points seulement d'une qualification pour la Ligue des champions. Au début de la saison 2007/2008, et malgré le départ de son capitaine Benoît Cheyrou, il estime que son équipe possède un socle solide les quatre prochaines années.
Carrière de joueur
Carrière d'entraîneur
Palmarès (joueur)
- Coupe de France 1976 avec l'Olympique de Marseille
Palmarès (entraineur)
Notes